Chapitre VI L'Extériorisation

Samedi 4 janvier 1997

Ma soeur venait de mourir. A la ferme, j'ai prié en tenant le crucifix dans la main et j'ai demandé à Deu :

-S'il y a faute, je prends sur moi la moitié de ses fautes. Je veux que ma soeur soit au Paradis au plus vite. 

La réponse a été :

- Ta Chêneraie, tu l'appelleras le Paradis. Ta soeu a été trop tolérante pour les sens et pour ses petits-enfants. Je sais qu'on ne l'aurait pas écoutée mais elle aurait dû leur dire de respecter les commandements de Dieu.

La Voix ne me paraissait pas très contente. J'en pleurais.

 

Samedi 11 janvier 1997

J'ai demandé à Dieu :

 -Mon Dieu, si quelqu'un me demande, comme on me l'a déjà demandé à Léningrad : "Mais qui es-tu ? " ou "Pour qui te prends-tu ?".

Dieu m'a répondu aussitôt :

-Tu diras que tu fais partie de ces bergers auxquels j'avais dévoilé la naissance du Christ.

 

28 février 1997

Je venais de terminer de peindre Briketenia. A seize heures trente, je monte dans ma chambre pour embrasse le Sacré Coeur afin de remercier Dieu pour le travail que j'avais accompli... J'avais pris le Sacré Coeur dans la main pour l'embrasser, lorsqu'à nouveau le même homme habillé de bleu est apparu entre le Sacré Coeur et moi. Mais je ne cmprenais toujours pas le sens de cette vision.

 

Dimanche 6 avril 1997

C'était le jour de l'Adoration à Guéthary.

Au cours de la messe du matin, pendant l'élévation, Dieu m'est apparu, à côté de la statue de la Vierge qui se trouve à gauche de l'autel.

Puis aux vêpres de l'après-midi, lorsque le curé de Bassuary a dit dans son homélie, que personne n'a jamais vu Dieu, au même moment, Dieu m'est apparu à gauche du prêtre, face à toute l'assistance et Il m'a dit :

-Toi, tu diras que tu m'as vu.

Puis Il a disparu.

 

Mercredi 9 avril 1997

Dans la nuit, vers trois heures du matin, la Voix de Dieu me réveillait:

-Jeiki hadi, jeiki hadi, jeiki hadi... ixkiriatu hehar dituk denak han emateko.

(Lève-toi, lève-toi, lève-toi...tu dois tout écrire pour lui remettre tes notes).

Lui, c'est mon neveu qui a mis de l'ordre dans les notes que j'avais prises et rédigé le texte de mes visions et révélations à partir desquelles ce livre a été écrit. C'est grâce à lui que tout s'est mis en route.

Nous ne nous voyions pratiquement jamais auparavant, sinon peut-être à l'occasion d'un mariage ou d'un enterrement. Et un jour, il eut l'inspiration de venir me voir. Dès que je l'ai vu, je lui ai dit qu'il était l'envoyé de Dieu.

Toujours à mes côtés, il est mon confident attentif, il m'a accompagné, m'a aidé dans mes démarches. Il n'a jamais failli depuis le jour où il m'a retrouvé.

Au jardin, je préparais la terre pour semer des fleurs, Dieu m'a dit, pour la deuxième fois :

-Tu parleras. 

-J'espère être à la hauteur du message.

-Si on te demande : Qui es-tu ? Pour qui te prends-tu ? tu diras que tu fais partie de ces bergers à qui je me suis manifesté quand le Christ est né.

 

10 avril 1997

Dans l'après-midi, à l'annexe de l'hôtel, la Vierge me dit :

-"Vous êtes libre de ne pas croire en Dieu. Mais ne faites croire à personne qu'il n'y a pas de Dieu. Celui qui vous inspire cela sait qu'il y a un Dieu : ils ont habité ensemble.

Il vaut mieux croire en l'existence de Dieu quand on est en vie que quand on est mort. Il y a alors Jugement et c'est là que tout se passe : vous prenez alors vous-même la décision d'être avec Dieu ou de ne pas être avec Dieu. Jusque là vous avez encore le choix.

Tu n'es pas là pour juger, mais seulement pour leur rappeler qu'il y a un Dieu".

 

21avril 1997

A BIchta, Dieu m'a dit au sujet de ma génération :

-Vous avez reçu beaucoup et rien donné. Voilà pourquoi tu dois parler aux jeunes. Je compte beaucoup sur eux, tu leur diras de respecter les commandements de Dieu. Tu leur diras qu'il n'y a pas de vrai bonheur sur terre sans moi. Tu leur demanderas quel rapprochement ils font entre ma demande et ta réponse quand je t'ai parlé à l'église de Provins, au sujet du catéchisme.

En effet, 52 ans auparavant, j'avais répondu à Dieu que "dans mon catéchisme, j'avais appris qu'il y a un Dieu qui a créé le monde, qu'il est partout et qu'il est en trois personnes".

"Vous", cela voulait dire : notre génération, celle d'avant la guerre de 1939-45. Je peux dire que je n'étais pas très fier.

 

Mardi 22 avril 1997

Plusieurs moi auparavant, j'avais demandé à Dieu quel était le processus de la vie. Voici la réponse qu'il m'a donnée ce matin-là :

-La vie est très facile : c'est le Saint-Esprit qui donne la vie, et souhaite à tous une heureuse et longue vie. Mais en même temps, il sait quand et comment vous allez mourir. Quand vous êtes malde, il faut vous soigner vite et bien. J'aime vous voir bien portants. Voilà comment j'aime vous voir.

Et au même moment, Dieu m'a donné la vision de cinq hommes bien portants, sortant de table, de bonne humeur, avec des mines splendides. 

L'après-midi, à l'annexe, je pensais à cette révélation sur la vie. Dieu m'a dit alors (pour la deuxième fois) :

-L'homme sème. La femme, c'est la terre en chair.

 

26 avril 1997

A Bichta, dans l'après-midi. A propos d'une émission télévisée sur le Christ (Il s'agit de l'émission Corpus Christi, diffusée par Arte pendant la Semaine Sainte), dans laquelle un jeune Israélite affirmait que le Christ n'était pas le Messie, l'Envoyé de Dieu, Dieu m'a dit :

-Demande à voir la cassette de l'émission sur le Christ, diffusée ce Samedi Saint.

Quelques temps auparavant, une émission télévisée destinée à collecter des fonds pour le Telethon avait eu lieu. La Sainte Vierge, d'une voix douce, me dit à ce sujet :

-Bénis soient les parents qui gardent de bon coeur chez eux leur enfant handicapé.

Tout en travaillant, je pensais aux prières des martyrs de l'avortement, les enfants supprimés.

La Vierge m'a dit alors:

-La récompense de leurs prières viendra après le Jugement de Dieu.

Mais dès que j'ai eu écrit ces lignes, elle a ajouté :

-Cela, c'est un secret de Dieu. Ces lignes sont destinées aux interruptions de grossesses.

Dans l'après-midi, à Bichta, la Vierge m'a dit :

-C'est par ignorance que vous ne croyez pas en Dieu.

La Vierge m'a dit aussi, à propos du bon Esprit et du mauvais Esprit :

-C'est un piège, le mauvais Esprit. Les âmes disent au démon : "Nous, on t'a cru, et toi, tu nous as menti et induit en erreur".

Sainte Marie, priez pour ceux qui ne croient pas.

 

 

Le mauvais Esprit.

C'est Dieu et le mauvais Esprit qui mènent le monde. L'homme croit que tout vient de lui mais l'homme n'est qu'une cruche vide, dans laquelle le mauvais Esprit tente de se glisser à la place de Dieu.

 

Dimanche 27 avril 1997

A Bichta, dans la matinée, la Sainte Vierge m'a dit en français :

-Dieu a beaucoup de peine parce que chacun Le représente selon sa propre image et qu'il est rarement dans le vrai. je ne vous dis pas cela pour vous amener à croire mais pour que vous sachiez qu'il y a un Dieu. 

A dix-sept heures vingt-cinq, à l'hôtel, Dieu m'a dit en français :

-Pendant la communion, tu m'as vu et je t'ai parlé.

 

Printemps 1997

Quatre jours après le décès de la princesse Diana, je me retrouvais à La Chêneraie. Je pensais à cet évènement. J'ai alors demandé à Dieu :

-Mon Dieu, comment se fait-il que l'on fasse tant d'éloges de cette personne, quand on sait comment elle est morte (vis-à-vis de vous) alors qu'elle aussi, elle  avait appris le catéchisme comme nous ? 

Aussitôt Dieu m'a répondu :

-Que veux-tu, personne ou presque, ne connaît plus mes commandements... Alors, on confond tout...

Après ces paroles de Dieu, je me suis mis à prier pour l'âme de la princesse.

 

Mai 1997

Un jour à La Chêneraie, la Sainte Vierge m'a dit :

-Tu aurais préféré que cela soit n'importe qui d'autre que toi qui écrive et pârle de tout cela?

-Ah ça oui! J'aurais préféré que cela soit n'importe qui d'autre que moi, comme ça j'aurais pu l'écouter et voir s'il parlait de Dieu comme moi.

-Non, c'est toi qui es choisi par Dieu.

Cela vous laisse muet, avec les larmes aux yeux...

 


 6 mai 1997

A l'annexe, ce matin, Dieu m'a dit :

-Tu parleras d'abord de Dieu. Tu parleras aux prêtres, parce que certains d'entre eux sont déçus. Tu leur diras que tout ce qu'ils ont enseigné sur Dieu est vrai.Tu parleras ensuite à tous ceux qui ont appris le catéchisme. Tu leur diras que tout ce qu'ils ont appris sur Dieu dans le catéchisme avec leur prêtre est vrai.

Plus tard, à onze heures trente, Dieu m'a dit :

-Je compte sur toi pour parler mais tu ne rajouteras rien de plus à ce que je t'ai dit. Demande à voir l'émission de Arte sur le Christ.

 

Vendredi 9 mai 1997

Le soir, à sept heures trente, messe chez Monsieur et Madame Geille. Monsieur le curé arrive pour la célébration et la messe commence. Je me trouvais au premier rang, je regardais les hosties, particulièrement la grande hostie...

Alors, la Voix de face (Dieu) m'a dit :

-C'est là que j'étais.(Le 8 décembre 1996).

 

Dimanche 11 mai 1997

A la messe de ce matin, lecture d'une parole extraite de la première lettre de Saint Jean :

"Dieu, personne ne l'a jamais contemplé".

Je pensais alors que cela me mettait un peu en contradiction avec mes visions, mais aussitôt, Dieu m'a dit:

- Cela voulait dire qu'aucun homme vivant, qu'aucun être vivant n'a vu Dieu au ciel. Mais seulement ceux qui sont morts. Toi, tu parleras, tu diras que tu as vu Dieu. Il y aura des esprits que cela contrariera.

Plus tard, à la maison, Dieu a repris :

-Si quelqu'un te dit du mal ou t'insulte, ne réponds pas.

 

Dimanche 18 mai 1997

L'évangile du jour et le sermon de Monsieur le curé portaient sur le Saint Esprit. Je me disais en moi-même : que je sache, le Saint Esprit ne m'a encore jamais parlé ? Aussitôt sa Voix se fait entendre en moi :

-Tu donneras gratuitement à tous, ce que tu as reçu gratuitement.

Après la messe,  à l'hôtel, au sujet du processus de la vie, pour la deuxième fois Dieu m' a répété ce qu'Il m'avait dit le mois dernier :

-La vie est très facile. C'est le Saint Esprit qui donne la vie, et qui souhaite à tous une heureuse et longue vie, mais Il sait en même temps quand vous allez mourir et comment vous allez mourir. Quand vous êtes malades, il faut bien vous soigner, j'aime vous voir bien portants. 

La Sainte Vierge a continué :

-Mais à partir d'un certain âge, la vie est entre les mains de chacun, et beaucoup meurent par leur faute avant l'âge souhaité.

 

Jeudi 14 mai 1997

(Cette révélation m'a déjà été donnée une première fois en octobre 1996, au cours du séjour du Pape en France).

A six heures de l'après-midi, à l'annexe, Dieu m'a dit :

-Voilà comment tu t'y prendras : tu parleras d'abord de Dieu et de tes révélations ; ensuite, tu parleras aux prêtres parce qu'il y a beaucoup de déçus. Tu leur diras que tout ce qu'ils ont enseigné sur Dieu est vrai. Après tu parleras au peuple français, puis au monde entier. Tu leur diras, que tout ce qu'ils ont appris des prêtres sur Dieu est vrai. Tu écriras tout cela au journal Le Figaro.

-Pourquoi Le Figaro ?

-Parce que c'est un journal lu dans plusieurs pays, en Angleterre, en Allemagne, en Hongrie. Tu parleras aux jeunes. Aux jeunes hommes, tu diras que la femme est une créature très fragile, qu'il faut la respecter, et respecter en même temps les commandements de Dieu. Tu parleras aux divorcés...

Deux voix parlaient en même temps, la première en basque de face, la seconde en français en mon intérieur :

-Tu parleras aux divorcés ; il y en a beaucoup qui regrettent. 

-Que devrai-je leur dire ?

-Je sais que ce n'est pas facile, surtout avec les lois que vous avez. Tu leur diras qu'il vaut mieux une bonne bénédiction par un prêtre qu'une communion : la bénédiction, ils peuvent la recevoir soit à l'église, soit chez eux. Il faut soigner le mal par le mal : c'est aux divorcés eux-mêmes de dissuader les autres de les imiter. C'est Dieu et la Sainte Vierge qui t'ont parlé.

Ces deux voix douces m'ont parlé avec infiniment de respect et en les écoutant j'ai senti qu'il y avait beaucoup, beaucoup de peine en elles.

 

Mardi 10 juin 1997 

A la ferme, en fin d'après-midi, je prenais un peu de thé au lait. Tout à coup, je pensai au Figaro

Alors Dieu me dit :

- Tout d'abord, tu parleras de ta rencontre avec Dieu à l'église de Provins, quand je t'avais dit "Tu peux croire tout ce que tu as appris sur Dieu dans ton catéchisme". Tu achèteras un exemplaire du Figaro à l'aéroport. Tu leur diras que tu as des révélations de Dieu à leur faire. 

Ces paroles venaient du crucifix de la ferme.

 

Dimanche 22 juin 1997

Après la messe, vers neuf heures trente, j'étais au salon, lorsque Dieu m'a dit: 

-Cette jeunesse à qui on a donné l'habitude de vivre sans Dieu...

Le soir, avant d'aller me coucher, je prends le Sacré-Coeur pour l'embrasser.

Dieu me dit alors :

-Tu diras commment j'étais habillé quand tu m'as vu. Mais tu ne donneras pas la description de mon visage, parce que si tout le monde me voyait, cela pourrait créer de la confusion. Tu parleras de tout cela à la fin du siècle ou au début du prochain, devant beaucoup de personnes. Au Pape, tu peux tout dire.

Pour la deuxième fois, Dieu me parlait du Pape. 

 

Mardi 24 juin 1997

Dieu m'a encore dit :

-Je compte sur toi. Tu me défendras sur terre comme ton Ancien m'a défendu au Paradis.

 

Mercredi 25 juin 1997

Je pensais en moi-même : la Beauté et la Bonté de Dieu, on ne pourra jamais bien les reproduire, mais cela donnera au moins au monde une image de Dieu.

Dieu m'a dit à propos des religions :

- Au commencement, il y a beaucoup de vrai, mais ce vrai se transforme par la suite en factice.

 

30juin 1997

Mes Voix m'avaient à plusieurs reprises déjà demandé de contacter le journal Le Figaro, notamment en mai et en août 1992. Un chargé de mission de la Direction-Diffusion de ce journal venu placer quelques abonnements de saison destinées à la clientèle, acheva de me persuader qu'il fallait que je me jette enfin à l'eau.

Prenant mon courage à deux mains, j'avais appelé au téléphone un des numéros qui figurait dans le journal. Une dame décrocha et je lui expliquai mon problème : les visions et les révélations, l'édition du livre. Elle était effrayée. J'entends encore sa voix. Elle devait penser :

-Qu'est-ce que c'est ce bonhomme ?

Le 30 juin 1997, je me rendis à l'aériport de Biarritz. Avant d'embarquer pour Paris, Dieu me dit :

-Achète Le Figaro. Inscris toutes tes dépenses sur un carnet.

Arrivé à Paris, je me suis rendu à ce que je croyais être le siège du Figaro, à Levallois-Perret. Je voulais m'expliquer de vive voix. Me voilà parti à Levallois-Perret. Là, j'y rencontrai tout de même le chef de celui qui m'avait démarché à l'hôtel, et lui expliquai le but de ma visite. Saisi par ma  conviction, il me dit :

-Non, je ne peux rien pour vous.

L'entrevue terminée, il appela un taxi qui me conduisit à la rédaction du Figaro à Paris, car à Levallois-Perret, j'étais à la publicité.

Je me trouvais dans un empire ! Dans le même bâtiment se trouve France Soir. Je me présente et explique que je devais absolument rencontrer quelqu'un.

On me passe une dame par téléphone et je lui explique ce que Dieu m'avait dit. C'était l'affolement :

-Hou là là ! Je n'ai pas le temps. Nous ne pouvons rien pour vous.

-Excusez-moi, madame ! répondis-je, en pensant que ce n'était pas encore le bon chemin.

Un journaliste arrive et m'écoute. Lui aussi était affolé. Ils ont tous cru que j'étais un homme qui avait perdu la tête. N'insistant pas davantage, je suis reparti.

Une fois rentré au Pays, j'ai continué à chercher autour de moi de l'aide pour accomplir ma mission.

 

Dimanche 6 juillet 1997

Ce matin, après avoir communié, alors que j'avais encore l'hostie dans la bouche j'avais regagné ma place lorsque Dieu m'a retracé toutes les circonstances de son apparition du 8 décembre 1996.

Il me parlait mais je ne Le voyais pas.

Puis tout à coup, sur ma droite à environ soixante centimètres, j'ai eu comme un flash :

Dieu, toujours vêtu en clergyman, s'est retourné et s'est dirigé tout doucement vers la sacristie.

 

13 juillet 1997

A onze heures du soir, Dieu m'a répété :

-Tu peux dire comment j'étais habillé mais ne dévoile pas mon visage parce que lorsque tout le monde m'aura vu, cela créera de la confusion.

 

14 juillet 1997

A six heures du matin, je me rasais devant la glace de la salle de bains, lorsque Dieu m'a dit :

-Ces yeux qui m'ont vu, tu les donneras pour un enfant malade...

Un moment après en cuisine, Dieu me parle à nouveau :

-...ou pour deux enfants. 

Plus tard, à neuf heures trente, Dieu a repris :

-Tu donneras aussi ton coeur.

A six heures de l'après-midi, je travaillais au jardin de la ferme. Dieu m'a encore dit :

-Tu donneras aussi tes deux reins. Tu donneras gratuitement ce que tu as reçu gratuitement. Je veux qu'on parle de moi après ta mort.

 

14 juillet 1997

A dix heures trente du matin, au jardin de la ferme, Dieu m'a dit :

-Beaucoup attendent la fin de ce siècle pour me jeter dehors. Mais tout le monde ignore que tu es là pour me rendre témoignage.

Plus tard, à nouveau au jardin de la ferme :

-Beaucoup de personnes cherchent le bonheur "ailleurs".

Tu diras qu'il n'y a pas de vrai bonheur "ailleurs".

Tu diras qu'il n'y a pas de vrai bonheur sur terre sans Moi, sans Dieu.

Dans l'après-midi au jardin, pour la deuxième fois, la Sainte Vierge m'a dit :

-Dieu te traitera de serviteur inutile devant tous les tiens et devant tes amis si tu ne parles pas. Tu aurais préféré que cela soit n'importe qui d'autre que toi...

-Ah ça oui !

-C'est toi qui es choisi par Dieu.

-Ce n'est pas possible qu'un homme aussi ignorant que moi soit choisi par Dieu...

Pas de réponse. Alors je me suis assis par terre et j'ai pleuré.

 

Mardi 15 juillet 1997

A seize heures au jardin, pour la troisième fois au sujet des religions, Dieu m'a dit :

-Beaucoup de religions parlent de Dieu, de Moi au commencement. Puis chacun en a rajouté selon son imagination : ce ne sont plus de vraies religions. Tu insisteras là-dessus, tu contrarieras beaucoup de monde. Tu parleras des commandements de Dieu, toujours et toujours.

Tu n'es pas fait pour remplacer un prêtre, tu n'es pas là pour remplacer un prêtre, tu ne prendras pas la place d'un prêtre, tu parleras toujours après un prêtre. Ta mission est de dire, à tous ceux qui ont appris le catéchisme et les commandements de Dieu, que tout ce qui leur a été enseigné par les prêtres sur Dieu est vrai. Toi, tu seras là pour me rendre témoignage : c'est cela ta mission.

Quand tu parleras, il te faudra toujours avoir un prêtre à côté de toi. Ce prêtre sera le Témoin de Dieu. Il sera habillé de la même façon que je l'étais lorsque tu m'as vu. S'il n'en a pas les moyens, tu paieras son habit et tu lui diras que tu m'as vu vêtu comme cela , de la même façon. Ce pêtre témoignera pour moi. Ta mission est d'approuver tout ce qui a été appris sur Dieu au catéchisme. Tu choisiras le prêtre que tu voudras. Ce prêtre prendra ma place, il siègera à ta droite à ma place.

Quand tu auras parlé, celui qui t'aura entendu n'aura plus d'excuse devant moi. Beaucoup de personnes disent à Dieu que s'ils n'ont pas la foi, c'est parce qu'on ne leur a pas bien expliqué l'existence de Dieu.

 

14 septembre 1997

Je me rappelais l'apparition de Dieu du 16 septembre 1962. Et il me semblait qu'il ne portait pas de crucifix. C'est alors que la Sainte Vierge m'a dit :

-Dieu n'a pas besoin de crucifix.

 

Mardi 30 septembre 1997

A dix-sept heures trente, je repassais les draps dans la lingerie de l'hôtel. Tout en travaillant, je disais à Dieu :

-Je ne vous abandonne pas , mais ce soir je souhaite offrir la messe et la communion à Saint Michel...

Au même moment, à ma gauche, j'entends une voix qui me parle en basque et en français :

-Hik erraten ahalko duk (Toi, tu pourras dire...) que tu as vu le Dieu vivant.

J'ai tourné la tête pour regarder vers cette Voix et là, à ma hauteur, à soixante centimètres de moi, j'ai vu Dieu qui me parlait, dans toute sa beauté, habillé en clergyman gris clair. Il est resorti par la porte de la lingerie. Je L'ai donc vu de face et de dos.

Il m'a semblé qu'Il était un peu pressé, et qu'Il avait d'autres choses à faire. Telle a été au moins mon impression.

Le soir, à la messe de dix-neuf heures, moi qui me sentais parfois aux prises avec le Mal, j'ai demandé, pendant l'élévation, à Saint Michel :

-Saint Michel, éloignez de moi ce démon qui me suit.

Aussitôt, la voix de Saint Michel s'est faite entendre en moi :

-D'habitude, personne ne me demande : "Saint Michel, éloignez de moi ce démon qui me poursuit...".

 

6 octobre 1997

Le jour de l'anniversaire du baptême de Clovis, j'étais en cuisine lorsque Dieu m'a montré une vision : le Pape avec un prêtre à côté de lui.

Et Dieu me disait :

-Comme j'aurais aimé que tu  sois là pour parler aux jeunes, leur dire de respecter les commandements de Dieu, et leur dire que la femme est une créature fragile, qu'il faur la respecter.

Pendant les Journées Mondiales de la Jeunesse de 1998, j'ai revu à la télévision exactement la même image que lors de ma vision du 6 octobre 1997. 

 

Dimanche 12 octobre 1997

Dieu m'a dit une fois encore :

-Avant d'écrire un livre, tu feras paraître certaines de tes révélations dans le journal Le Figaro.

Pourquoi Le Figaro ?

-Parce que c'est un journal qui est lu dans plusieurs pays : en France, en Angleterre, en Allemagne, en Hongrie... Ce livre que vous allez écrire doit être l'évènement du siècle. Il doit être écrit dans toutes les langues.

 

29 octobre 1997

Je me suis entretenu hier au téléphone avec Madame Jeanne-Marie D..., du Figaro Magazine, contactée par l'intermédiaire de M. Xavier P. Je lui ai parlé de mes révélations et du choix du Figaro pour les faire connaître au public. Je lui ai demandé de m'aider à contacter le Directeur des Directeurs de ce journal. Je lui ai confirmé tout cela dans une lettre que je lui ai expédiée aujourd'hui. 

Aurai-je plus de chance avec cette femme, qui m'a donné l'impression d'écouter attentivement ce que je lui ai dit?

 

31 octobre 1997

Dieu m'a questionné :

-Quel rapprochement as-tu fait entre ma demande et ta réponse quand je t'ai parlé à l'église de Provins ?

Je ne savais que répondre. Alors Dieu a continué :

-Le catéchisme.

 

Début novembre 1997

Je suis allé chez Jardiland où j'ai rencontré Monsieur Martin E... qui achetait des primevères pour la tombe de la famille Sallaberry. Moi aussi je désirais en acheter pour les mettre sur notre tombe. C'est alors qu'une Voix (Dieu) me dit :

-Achète trois pots de plus.

Je les achète, j'arrive à la maison et je demande à la Voix :

-Maintenant, que dois-je faire de ces pots de fleurs ?

-Tu vas les mettre devant le crucifix de la ferme, m'a répondu la Voix.

En fait, quelque temps après, j'ai été hospitalisé. Dieu savait cela et Il savait que je n'aurai pas pu remplacer les fleurs. Il me l'a donc fait faire avant d'entrer en clinique...

 

Jeudi 22 janvier 1998

J'étais à la polyclinique de Saint-Jean-de-Luz où je venais de subir une intervention chirurgicale. Un matin au réveil, Dieu m'a montré de nouveau la révélation du Vieux Fort de Vincennes.

 

Mercredi 11 mars 1998

A l'hôtel ce matin vers onze heures trente, à la chambre trois, je pensais tout d'un coup à la signification des visions que j'avais eues en parlant avec un artisan peintre, à la fin du mois d'avril 1994 et le 28 février 1997, alors que je lui disais de penser à peindre Briketenia...

Aussitôt la réponse de Dieu a été :

-Cela voulait dire: "Tu peux compter sur moi".

 

12 mars 1998

A Gure Egoitza, quand je peignais le couloir, Dieu m'a dit :

-Tu parleras de Dieu, de Moi : d'abord aux prêtres, puis à tous ceux qui ont appris le catéchisme avec leurs prêtres ; ensuite au monde entier. Tu leur diras que tu m'as vu plusieurs fois, tu insisteras sur mes commandements que beaucoup d'hommes de la génération d'après-guerre ignorent. Quand tu auras écrit ce livre et que tu auras parlé de Moi, de Ma part et de la part de la Sainte Vierge, tu embrasseras le monde entier.

 

1er avril 1998

Après avoir regardé à la télévision une émission sur les Journées Mondiales de la Jeunesse, à laquelle participaient Mgr Lustiger et Franz Olivier Giesbert, directeur de la rédaction du Figaro, j'adressai à ce dernier une lettre par laquelle je lui demandai de m'indiquer qui était, dans son journal, le "directeur des directeurs" que mes Voix me commandaient de contacter. Je lui expliquai bien entendu le but de ma démarche et le rôle de son journal dans la publication de mes révélations.

Aucune réponse ! Peut-être Monsieur Giesbert n'a-t'il pas pris ma lettre au sérieux, à cause de la date à laquelle je l'avais écrite...

 

Mercredi 13 mai 1998

Au jardin de la ferme, à neuf heures trente, Dieu m'a dit :

-Il faudrait que tu fasses un film qui montre tous les lieux où je t'ai parlé. 

 

20 mai 1998

Au sujet de l'émission Corpus Christi diffusée par Arte en 1997, Dieu m'a dit à Bichta :

-Ils vont faire comme toi, ils vont parler comme toi, ils vont rire de toi. Vous êtes libres de ne pas croire, mais ne faites croire à personne que le Christ n'est pas Dieu.

Ceci est destiné aux juifs.

 

21 mai 1998

J'ai reçu ce jour une carte sympathique de l'Abbé E... que j'ai souvent rencontré à Guéthary lors de séminaires d'études bibliques. Enfin un prêtre qu accepte de m'aider :

                                                                               20 mai 1998

     Cher ami, 

  J'ai lu avec attention le récit de révélations reçues depuis quelques années. Je n'y ai rien trouvé de contraire à l'enseignement du Christ et de l'Eglise. Je m'interroge sur la "Vision" de Dieu en clergyman. Dieu se laisse-t-il voir ?

Peut-être pouvez-vous adresser ce récit à l'évêque de Bayonne. Je pourrai vous indiquer l'adresse éventuellement du cardinal Lustiger.

Je célèbre cette semaine les messes aux intentions demandées.

Avec l'assurance de mes sentiments dévoués.

 

Début juillet 1998

Je me suis adressé à un prêtre de bayonne, qui est venu chez moi.Il a été stupéfait lorsque je lui ai raconté mes révélations. Il m'a conseillé lui aussi de m'adresser à l'évêché de Bayonne, ce que je fis dans les jours suivants.

 

Dimanche 12 juillet 1998

Au moment d'embrasser le crucifix de la ferme, une Voix m'a dit :

-Dieu, on ne l'enferme pas en soi. Tu vas parler, tu parleras.

 

14 et 15 juillet 1998

Au milieu du jardin, Dieu m'a dit :

-En l'an 2000, on voudra m'expulser de beaucoup d'endroits. Mais tout le monde ignore que toi, tu es là pour témoigner.

J'ai dit alors à Dieu :

-Comment cela se fait-il que l'on ne croit pas en Vous ?

-Cela vient de l'esprit Mauvais.

 

25 juillet 1998

Mon neveu a reçu aujourd'hui une lettre de l'évêché qui ne m'encourage guère à rendre publiques mes révélations. En voici quelques extraits, traduits du basque :

                                                                                                                 23 juillet 1998

   Cher ami,

     J'ai lu avec plaisir les documents que vous m'avez laissés. 

Toutes ces lignes sont signe d'une grande foi. Elles montrent que cet homme aime Dieu, l'Eglise, la prière, et qu'il respecte les prêtres et ce que dit l'Eglise(...)

Dans ces lignes, je vois quelques points importants, comme la démarche du pardon, le "souci sacré" des enfants avortés, la Vérité donnée par l'Eglise,...

Ce qui apparaît le plus : la volonté d'aider les autres (vouloir parler aux jeunes, le désir de faire paraître ces points dans le journal Figaro, et autres...)

Que penser de tout cela ? Dieu nous parle à tous chaque jour, non pas à l'oreille mais dans le coeur, dans la prière, en écoutant la Parole de Dieu, en communiant (...)

D'après moi il n'y a rien là qui demande à être publié dans le Figaro. De toute façon on ne vous le fera pas. Tout ce qui est dit dans ces révélations et ces messages est chose ordinaire dans la vie d'un croyant (...)

Sur ce, je loue Dieu pour avoir donné à ce monsieur une foi si forte et la lumière. Qu'il continue comme cela, en faisant le Bien en paroles et en actes, sans oublier que la prière a plus d'effet que nos paroles et oeuvres (...)

 

15 août 1998

Aucune nouvelle du journaliste du Figaro qui devait passer me voir à l'hôtel ces jours-ci, selon M.Dominique de S...

 

Dimanche 30 août 1998

Je demmandai à Dieu :

-Par quoi dois-je commencer ?

-Tu commenceras comme cela : bientôt vous aurez entre les mains un livre avec des révélations sur Dieu...

 

2 septembre 1998

A neuf heures et demie, je ramassais des framboises dans le jardin de la ferme. D'une voix très douce, Dieu m'a dit :

-Je voudrais tant que tu fasses un film qu montre tous les lieux où je t'ai parlé, en y ajoutant des chants : d'abord les chants de la Sainte Vierge, ensuite mes chants... Comment t'imagines-tu la lumière au Paradis ?

J'ai alors répondu :

-Je n'en ai aucune idée...

 

9 septembre 1998

A cinq heures trente du matin, alors que j'embrassais le Sacré Coeur, Dieu m'a dit :

-Tu diras (dans Le Figaro) : ..."Dans ce journal paraîtront vite, ou bientôt, cetaines révélations sur l'existence de Dieu. Ensuite paraîtra un livre qui sera l'évènement du siècle".


Samedi 19 septembre 1998

J'assistais à la messe de dix-neuf heures... Alors que le prêtre lisait la prière pour les défunts :

"...reçois-les dans la lumière auprès de toi". , j'ai eu la vision de la lumière du Paradis, une lumière couleur or léger. J'en ai conclu que c'est la spendeur de Dieu qui éclaire le Paradis.

 

Jeudi 24 septembre 1998

A cinq heures du matin, Dieu m'a dit :

-Tu diras : "Bientôt sortira un livre avec toutes ces révélations. Il devra être édité dans toutes les langues et lu dans les endroits les plus reculés de la terre".


Mercredi 30 septembre 1998

Cet après-midi, mon neveu et moi, nous nous sommes rendus à Bordeaux. J'ai fait part de mes révélations à un rédacteur de Sud Ouest, Christophe Lucet. Nous lu avons remis un dossier. Il doit en parler au rédacteur en chef et essayer de contacter Le Figaro.

 

2 octobre 1998

A neuf heures quarante cinq, en embrassant le Sacré Coeur et la Sainte Vierge, je disais à Dieu :

-Mon Dieu, Mon Dieu, faites quelque chose pour Le Figaro...

La réponse de Dieu a été immédiate :

-Surtout, surtout, ne vous laissez pas prendre par le doute , car le doute vient du mauvais Esprit.

On aurait dit que Dieu pointait l'index de sa main droite. Après avoir entendu ces paroles, j'avais des frissons et des larmes aux yeux. Même le mauvais Esprit, Dieu le respecte.

 

Mercredi 7 octobre

Ce matin, à l'hôtel à dix heures tente, j'avais rendez-vous avec une journaliste connue d'un quotidien régional et lui ai tout expliqué. Après m'avoir laissé entendre qu'elle connaissait peut-être quelqu'un dont l'oncle avait été missionnaire en Chine, elle ne se manifesta plus. Je l'ai appelée plusieurs fois mais elle n'avait jamais le temps. Une fois de plus, ce n'était pas le bon chemin.

 

Octobre 1998

Un jour que je réfléchissais sur le clonage, je pensais que je risquais d'être embarrassé si l'on me questionnait sur ce sujet. Aussitôt, la Vierge m'a dit :

-Le premier clonage, c'est Dieu qui l'a fait, en créant la femme à partir de l'homme.

 

Vendredi 6 novembre 1998

A vingt-deux heures, en embrassant le Sacré Coeur, Dieu m'a dit :

-Alors...Tu penses à moi ?

Cela m'a terriblement surpris.

 

Samedi 7 novembre 1998

A une heure vingt-cinq du matin, Dieu m'a dit :

-Errok Yoyo-ri aipatzeko Etchegaray-i liburuarentzat. (Dis à Yoyo de parler du livre au Cardinal Etchegaray).

Cela a été un grand soulagement pour moi. Toute la semaine, je n'ai fait qu'y penser.

Yoyo Vicenty est un de mes grands copains. Nous étions trois copains inséparables : Yoyo, né le 16 janvier 1923, Joseph Gracy, né le 18 janvier 1923, et moi le 20 janvier 1923. Yoyo est resté quelque temps au Grand Séminaire où j'allais lui rendre visite régulièrement. Un jour, il est venu à notre rendez-vous en compagnie de celui qui deviendrait un jour Monseigneur Etchegaray, dont le père vendait des machines agricoles à Espelette. C'est là que nous allions acheter notre matériel pour la ferme. Je me souviens encore du dernier achat que nous y avons effectué : un petit moulin à blé pour concasser les céréales.

Avec Yoyo Vicenty, je croyais vraiment avoir trouvé la voie.

 

14 novembre 1998

Yoyo et sa femme sont venus à Briketenia. Nous avons parlé de mes révélations. Il m'a entièrement cru. De plus il connaissait Monseigneur Eyt, évêque de Bordeaux, ainsi que des prêtres qui étaient au séminaire avec lui, et qu'il promit de contacter.

Un seul me répondra.

 

Mardi 14 novembre 1998

A onze heures du matin au jardin de la ferme, je ramassais des graines de courgette, lorsque Dieu m'a dit :

-Il faut faire un film. Vous devriez faire un film ; d'abord pour chanter les cantiques de la Vierge, ensuite des cantiques en mon honneur, en basque et en français, avec la chorale voire même avec tout le monde.

 

27 novembre 1998

Mon neveu m'a remis la lettre qu'il a reçue du rédacteur de Sud-Ouest rencontré à Bordeaux il y a deux mois, qui a eu la gentillesse de contacter le responsable des affaires religieuses du Figaro. Voici sa lettre :

   Cher Monsieur,

   J'ai transmis un extrait du journal de votre oncle - dont je vous renvoie ci-joint l'exemplaire que vous m'avez confié - à M. Elie Maréchal, responsable des informations religieuses au Figaro, pour l'informer du fait que ces révélations doivent être faites dans son journal. Le mieux serait d'avoir un contact avec lui, sachant que je lui ai donné les coordonnées de votre oncle. 

Vous priant de m'excuser pour le retard de ma réponse, je vous prie d'agréer, etc...

 

Persuadé d'avoir enfin frappé à la bonne porte, j'attendis plein de confiance.

Mais l'année 1998 s'acheva sans qu'aucune aide ne se manifeste d'aucun côté.

 

10 décembre 1998

Je tente une dernière fois de contacter Le Figaro en demandant à mon neveu d'écrire à l'abbé Laurentin, qui écrit régulièrement dans ce journal, la lettre suivante :

                                                                    St-Pée-sur-Nivelle,

                                                                    Le 10 décembre 1998

   Monsieur l'Abbé,

   Par l'intermédiaire du mensuel Stella Maris, auquel je suis abonné, je me permets de m'adresser à vous.

En effet, mon oncle Michel Ibarboure, hôtelier à Guéthary (Côte Basque), bénéficie de révélations données par Dieu et la Vierge depuis 1945.

Dieu veut maintenant qu'une partie de ces révélations soit publiée par voie de presse, et c'est le journal Le Figaro qui est choisi pour le faire.

Nous avons déjà contacté Le Figaro à Paris, puis à Bordeaux, mais il n'a pas été donné suite à notre démarche.

De ce fait, sachant que vous écrivez également dans ce journal, nous nous tournons maintenant vers vous pour solliciter vote aide.

Nous souhaiterions donc entrer en relation avec vous dès que cela vous sera possible.

Si vous le désirez, je peux vous faire parvenir un exemplaire photocopié des révélations. 

A l'avance, je vous remercie, etc...

 

Comme toutes les autres, cette lettre est restée sans réponse.

 

Samedi 26 décembre 1998

A six heures du matin, je passais devant le Sacré Coeur de ma chambre quand Dieu m'a dit :

-C'est moi qui t'ai choisi parmi d'autres.

 

Année 1999 (sans date)

Au jardin de la ferme, Dieu m'a dit :

-On cherchera des erreurs dans les détails que tu rapporteras, mais on ne voudra pas voir la vérité de ce que tu écriras.

 

Mardi 5 janvier 1999

Au jardin de la ferme, à midi, tout d'un coup je pensais aux prêtres et aussitôt, une voix m'a dit :

-Et dire que toi, tu crois tout ce que disent les prêtes sur Dieu, et qu'eux ne croient pas ce que tu dis de Moi.

C'est Dieu en personne qui me parlait.

 

Jeudi 14 janvier 1999

Ce soir à dix-huit heures, je suis allé à la messe, chez les religieuses, qui était célébrée à l'intention d'Ignace Etcheto. Au moment où j'avais l'hostie à la bouche, je pensais au livre : d'abord il fallait tout écrire, ensuite il fallait que je parle... C'est alors que Dieu m'a dit :

-Tu as écrit, parle un peu maintenant. 

 

2 février 1999

Madame Janine V..., à qui j'avais fait envoyer le mois dernier un exemplaire de mes révélations destiné à une tierce personne qu'elle devait contacter, m'écrit pour me conseiller de faire disparaître les noms propres de mon texte "afin qu'on ne puisse identifier personne". Je suivrai ce conseil pour certains, mais pas pour tous. Quant à la tierce personne, elle ne s'est jamais manifestée...

 

10février 1999

Aujourd'hui, je reçois la lettre d'un abbé : 

                                                                         8 février 1999

   Cher Monsieur Ibarboure,

   Je vous remercie d'abord vivement pour l'accueil si amical que vous m'avez réservé, et pour le repas merveilleux que j'ai pris en vote compagnie, celle de Madame Ibarboure et de mon vieil ami Yoyo Vicenty. 

Merci également pour la confiance que vous m'avez témoignée en me prêtant l'exposé des grâces singulières que vous avez reçues. Je l'ai lu avec attention et intérêt.

Dieu nous parle aux uns et aux autres de bien des manières : par la voix de la conscience, par les beautés de la création, par l'enseignement de l'Eglise, par les Saintes Ecritures, par les exemples des saints et des âmes ferventes, par des lumières et des inspirations que nous recevons du Saint-Esprit, par d'autres moyens encore... Vous avez reçu pour votre part des grâces singulières. Dans les visions et paroles divines que vous rapportez, tout me paraît en harmonie avec la doctrine de l'Eglise, et, comme vous le dites très justement, avec le catéchisme qui a nourri la foi de notre enfance, et nous éclaire également aujourd'hui. J'apprécie en particulier qu'elles mettent fortement en lumière l'immense bonté de Dieu pour les hommes. Ainsi vous recevez de Notre Père du Ciel des grâces insignes qui affermissent votre foi et nourrissent vote ferveur.

Pour autant, je ne crois pas que ces grâces que vous recevez demandent à être divulguées dans un large public. Ce ne serait pas conforme à leur caractère. En effet, ces images de Dieu que vous recevez, ces paroles que vous entendez, ont un caractère privé. Elles vous concernent vous et votre entourage immédiat.

Quand Dieu veut que tel message soit porté à des populations, il l'accompagne de manifestations extérieures extraordinaires capables de l'accréditer aus yeux des masses : par exemple la danse du soleil à Fatima, ou la source qui monte entre les doigts de Bernadette de Lourdes, ou le jeûne total qui dure des années de Thérèse Neumann ou Marthe Robin, ou les stigmates du Padre Pio, ou les miracles du Padre Pio, ou les miracles de Lisieux... Voilà en quoi consiste ce que Dieu veut faire connaître publiquement.

Pour vous, cher Monsieur Ibarboure, je ne crois pas que vous ayez la part héroïque et douloureuse de Bernadette ou de Marthe Robin. Vous en avez une à la fois plus douce et plus enviable : celle d'un bon époux, d'un bon père, d'un bon grand-père, d'un honnêt homme, d'un ami agréable, d'un bon paroissien, d'un bon chrétien, d'un bon ESkualdun (Basque)... Quand le Bon Dieu vous a tant gâté, n'allez pas prêcher par présomption.

Encore un très très grand milesker (merci). Soyez, cher Monsieur Ibarboure, assuré de ma profonde considération  et de mes sentiments les plus cordiaux.Présentez mes hommages à Madame Ibarboure, mon souvenir reconnaissant à vos aimables enfants. Je vous suis bien uni dans la prière.

 Pour cet abbé, mon témoignage avait peu de valeur, car Dieu ne se manifeste que par des miracles.

Mais pourquoi faut-il donc que les prêtres à qui je me confie me déconseillent toujours de faire ce que me disent les Voix ?

 

Jeudi 18 février 1999

Leçon d'anglais avec Madame Jardine et Madame Perrin. Nous avons un peu parlé du livre. Je disais à Madame Perrin que personne ne me croit quand je parle de Dieu, pas même les prêtres.

A onze heures, je rentrais en voiture, à la maison. En pensant aux prêtres, je demandai à Dieu :

-Mon Dieu, comment se fait-il que l'on ne me croit pas quand je parle de vous?

Aussitôt, il m'a répondu :

-Cela vient du mauvais Esprit.

Sa voix était douce. J'ai réalisé que Dieu respectait même le mauvais Esprit. Quand Dieu me parlait, je sentais une chaleur en moi, comme s'Il était tout à côté de moi dans la voiture ; seulement je ne Le voyais pas.

 

21 février 1999

Dieu m'a encore dit :

-On doute de Moi à cause du mauvais Esprit. 

Quel respect dans cette voix !

Dieu m'a répété plusieurs fois ce qu'Il m'avait dit à propos de ses commandements et du doute sur son existence. Chaque fois, Il me parlait d'un ton extrêmement doux et plein de respect.

 

Vendredi 26 février 1999

En me réveillant à sept heures du matin, une voix de femme me dit :

-Il faudrait faire paraître cette annonce dans un journal :"Est-ce qu'il y aurait quelqu'un ou quelqu'une qui serait intéressé(e) pour faire un livre sur Dieu ?"

C'était la Sainte Vierge qui me parlait.

 

8 avril 1999

Lettre à Madame Béatrice L..., catéchiste à Metz, pour lui confirmer tout ce que je lui avais dit hier au téléphone au sujet de mes révélations et de ma mission, et pour lui demander une entrevue. La réponse de cette dame ne se fit pas attendre. Je reçus quelques jours plus tard une simple carte postale au dos de laquelle était écrit : Madame Béatrice L... a le regret de vous informer qu'elle sera absente à partir du 11 avril 1999, pour une durée de deux mois. Recevez mes sincères salutations.

Quelle fin de non-recevoir !

 

Samedi 8 mai 1999

Ce samedi, la messe de dix-neuf heures était célébrée à l'intention de la comtesse Anna d'Elbée, décédée le 25 avril dernier. Madame d'Elbée était une personne très pieuse. Aussi, dans la matinée, je disais à Dieu :

-Combien j'aimerais que Madame d'Elbée nous voit communier pour elle, à la messe de ce soir.

Dieu m'a aussitôt répondu :

-Son corps ne vous verra pas, mais son âme oui. 

Quelle joie d'entendre cela de Dieu !

 

Mai 1999

Dieu m'a dit :

-Quand tu auras écrit ce livre, et que tu auras parlé de Moi, tu embrasseras de ma part le monde entier.

Et aussitôt, la Sainte Vierge a enchaîné :

-Depuis le commencement du monde, c'est la première fois que paraît un tel livre. 

La Vierge m'a dit aussi :

-Après la mort, vous avez encore le choix, comme sur terre, d'accepter d'être ou non avec Dieu. Vous serez avec Dieu si vous le voulez, car personne n'entre de force au Paradis.

 

Mai 1999

La Sainte Vierge m'a dit :

-Après avoir parlé, on te questionnera et tu diras : "Vous ne savez pas ce que vous dites. Votre ignorance de Dieu est pour beaucoup dans vos propos".

Deux jours après, Dieu m'a dit aussi :

-Après avoir parlé, on te questionnera sur les Voix que tu entends. Tu répondras : "Et vous, est-ce que vous ne savez pas reconnaître la voix de votre père et celle de votre mère (même lorsque vous ne les voyez pas) ?"

 

Mai 1999

Je pris un jour la statue de la Sainte Viege pour l'embrasser et puis je la reposai. La Sainte Vierge me dit alors :

-Mets-moi à côté des fleurs.

 

25 mai 1999

Les éditions du Parvis, qui avaient été contactées la semaine dernière par mon neveu, acceptent "sans engagement de (leur) part", d'examiner ces révélations en vue d'une éventuelle publication, et demandent : "Pouvez-vous nous donner quelques informations supplémentaires sur votre oncle, notamment sur les circonstances dans lesquelles il a reçu ces révélations ? A-t-il un directeur spirituel ? Dans l'affirmative, pouvez-vous nous donner son adresse ?"

Nous leur envoyons une copie des révélations en précisant qu'elles demandent à être éclairées et commentées. Réponse de Jean-Marie C..., directeur des Editions du Parvis dix jours plus tard :

                                                                  Hauteville, le 7 juin 1999

    Monsieur,

   Merci pour la confiance témoignée et pour les documents envoyés.

Aujourd'hui le nombre de personnes bénéficiant de charismes extraordinaires est très élevé. Ne pouvant assumer la diffusion de tous les faits dont nous avons connaissance, nous avons établi des critères de sélection.

Un des critères est justement l'accord du Directeur spirituel.

Un autre est que ce qui est revélé  présente des aspects inédits. 

Un troisième est que le Ciel s'adresse à l'humanité et non à un groupe restreint de personnes.

Or ce n'est pas le cas de ce qui est communiqué à votre oncle.

Nous nous voyons donc contraints de vous retourner les documents soumis.

Comptant sur votre compréhension, nous vous présentons, Monsieur, nos cordiales salutations. 

                                                                    Editions du Parvis.

 

Vendredi 25 juin .26.51.34. (Guéthary-Côte1999

 A l'approche de la saison, j'étais inquiet et j"ai demandé à Dieu :

-Comment vais-je faire cet été pour aller à la messe sans trop contrarier ma femme ?

Aussitôt, Dieu m'a répondu :

-Eh bien, voilà ; tu diras de ma part à la personne qui travaille chez toi, qu'elle doit venir une heure de plus, pendant que tu es à la messe, pour aider Madame Ibarboure. Mais tu lui donneras soixante francs pour cette heure supplémentaire.

 

Mardi 29 juin

Le journal La Croix a publié aujourd'hui l'annonce qui m'avait été demandé par la Sainte Vierge :

                               DIVERS

                     Est-ce qu'il y aurait quelqu'un ou

                     quelqu'une qui serait intéressé(e)

                     pour faire un livre sur Dieu ? Tel.

                     05.59.26.51.34. (Guéthary - Côte

                     basque).

 

Cette annonce sera renouvelée les 6 et 15 juillet et suscitera les réactions suivantes :

Celle d'un professeur de lettres, Madame Lucette D..., "sceptique mais attirée par tout ce qui est spirituel et transcendant" qui demande : "avez-vous parlé à un prêtre de ces révélations ? "

Celle d'un retraité de soixante-sept ans, chrétien pratiquant, qui offre de participer à ce travail "sur ce sujet qui l'a toujours passionné" mais qui pose lui aussi quelques questions préalables : Quel est le sens et le but de votre démarche ? Qui êtes-vous ? Voulez-vous faire un livre basé uniquement sur de stextes ou ouvert à toute réflexion d'hommes quels qu'ils soient ? "

Un appel téléphonique anonyme d'un prêtre alsacien qui refusa absolument de donner son adresse...

La lettre d'une Bretonne irritée, Madame Elizabeth K..., qui demande "Qu'avez-vous à nous dire que nous ne sachions déjà et que nous ne pouvons pas appliquer ? Etes-vous un SDF puisque vous logez dans un hôtel ? Etes-vous fou, illuminé...

A moins que vous ne soyez un incroyant-athée qui se rit de nous en écrivant dans La Croix pour savoir quel naîf va vous répondre..."

(Cette lettre a été écrite après que l'auteur ait eu un entretien téléphonique avec Madame K...).

Tout cela n'était guère encourageant, mais n'entama cependant pas ma détermination.

 

Samedi 14 août 1999

A onze heures du soir, alors que j'embrassais le Sacré Coeur, Dieu m'a demandé une première fois :

-Orroitzen haiz liburuaz ? (Te souviens-tu du livre ?)

J'ai répondu :

-Ba, ba, orroitzen gire, bainan ez duhu  fitsik egiten ahal (Oui, oui, nous nous en souvenons, mais nous ne pouvons rien y faire). Ce livre, combien va-t-il me coûter ?

-100.000 francs.

Cette voix de Dieu m'avait terriblement surpris.

 

Vendredi 20 août 1999

A onze heures du soir, j'étais fatigué. Avant d'aller me coucher, je prends la statuette de la Vierge à la main, ainsi que le Sacré Coeur pour les embrasser tous les deux. Dieu me dit pour la deuxième fois :

-Orroitzen haiz liburuaz ?

Et à nouveau, je réponds :

-Ba ba, orroitzen naiz bainan ez dugu fitsik egiten ahal (Oui, oui, je m'en rappelle, mais nous ne pouvons rien y faire).

Alors je priai la Sainte Vierge d'intervenir auprès de dDieu, et de lui dire qu'on se trouvait face à un mur d'un mètre cinquante d'épaisseur, un mur qu'on ne pouvait pas franchir. Puis, j'embrassai la Sainte Vierge et le Sacré Coeur et je me couchai angoissé, en pensant à ce livre.

 

Samedi 28 août 1999

A onze heures du soir, comme tous les soirs avant de me coucher, j'embrasse plusieurs fois le Sacré Coeur et la Sainte Vierge. A ce moment, Dieu me redemande pour la troisième fois :

-Orroitzen haiz liburuaz ?

Ce à quoi je ne peux que répondre :

-Ba,ba,orroitzen gire bainan nola egin behar dugu ? (Oui, oui, nous nous en  souvenons, mais comment devons-nous nous y prendre ?).

Pas de réponse. D'autant plus que je ne m'y attends pas et cela me surprend chaque fois, surtout à cette heure tardive où je me sens fatigué.

 

Samedi 4 sptembre 1999

Je m'apprêtais à embrasser la Vierge et le Sacré Coeur lorsque Dieu me dit pour la quatrième fois :

-Orroitzen haiz liburuaz ?

Je réponds :

-Ba orroitzen gire, bainan ez dugu fitsik egiten ahal, zure gainean kondatzen dugu, guk ez dugu fitsik egiten ahal, nehork ez gaitu sinesten. (Oui, nous nous en souvenons, mais nous ne pouvons rien y faire. Nous comptons sur Vous. Nous, nous n'y pouvons rien, personne ne nous croit).

Pas de réponse. Alors je m'adresse à la Sainte Vierge :

-Intervenez auprès de Dieu. Sans Lui, mon neveu et moi, nous ne sommes rien.

Silence. Pas de réponse. Angoissé, ne sachant que faire, je me mis à pleurer dans mon lit. Qui plus est, tout cela survenait alors que j'étais allé à la messe de dix-neuf heures.

 

Jeudi 14 octobre 1999

A propos de l'évangile du dimanche précédent (Récit du festin nuptial, où le roi fait jeter dehors, dans les ténèbres, le convive qui ne porte pas de vêtement de noce. Matthieu, 22, 1-14), Dieu m'a dit :

-Le repas où tout le monde est invité, c'est la communion de la messe. Celui qui est mal habillé, c'est celui qui n'est pas prêt à recevoir la communion, celui qui n'est pas en état de grâce.

 

Samedi 16 octobre 1999

A la messe de dix-neuf heures, alors que j'avais l'hostie dans la bouche, Dieu m'a dit :

-Komuniazak liburuaren intentzionetan (Communie aux intentions du livre).

J'ai répondu en basque :

-Je vais communier pour le livre. 

En fait, Dieu me rappelait ainsi, au moment de la communion, ce que je lui avais exprimé au cours de la journée : je lui avais dit que j'allais offrir ma communion pour le livre, mais j'avais oublié ma promesse.

Quelqu'un avait bien indiqué à mon neveu que les Editions Jean Curutchet étaient susceptibles de publier mon livre, mais j'étais tellement découragé que je laissai la chose en suspens.

Mais je repris espoir lorsque mon expert-comptable me signala qu'il avait parmi ses clients, ces mêmes éditions Curutchet. C'est ainsi qu'un premier rendez-vous fut pris avec cet éditeur le mercredi 20octobre 1999 et qu'enfin, tout commença à se mettre en marche.

 

Mardi 19 octobre 1999

Le soir, Dieu m'a dit :

-Il n'y a pas de plus belle mort que de mourir en mettant son enfant au monde : Je prends Moi-même l'âme dans mes bras et je la pore au Paradis.

 

Mardi 2 novembre 1999

A quatre heures du matin, la Vierge m'a dit :

-Par la vie, vous êtes tous frères et soeurs. La vie, c'est Dieu qui la donne.

Le soir à la messe des défunts, j'avais le livre de messe à la main, ouvet aux pages 32 et 33 (pages concernant le récit de l'institution ou consécration en français et en basque), et la Sainte Vierge m'a dit alors :

-Marque ces deux pages du livre, cela pourrait te servir. C'est pour cela que l'on dit... "tu ne verras pas la nudité de la femme de ton frère, qui est ta soeur devant Dieu".

 

Lundi 8 novembre 1999

Ce matin-là à Bichta, en rentrant dans la voiture, Dieu m'a dit :

-Ce matin, tu ne m'as pas embrassé. Retourne m'embrasser !

 

Samedi 13 novembre 1999

A la messe du soir, lors de la première lecture, Dieu m'a dit :

-Il faudrait que certains passages des révélations soient lus au début de la messe.

 

Mercredi 17 novembre 1999

A trois heures du matin, au lit, la Sainte Vierge m'a répété :

-Vous êtes tous frères par la vie : la vie, c'est Dieu qui la donne. Vous êtes frères et soeurs par la vie, et la vie c'est Dieu qui la donne. C'est pour cela que l'on dit : "tu ne verras pas la nudité de la femme de ton frère, qui est ta soeur devant Dieu..."

 

Novembre 1999

Un jour, le Crucifix m'a dit :

-Ce livre, c'est le message de Dieu au monde entier. Le plus petit et le plus grand sont semblables devant Dieu.

Il m'a dit aussi :

-Je veux que pour beaucoup la surprise provoquée par le livre soit totale.

 

Dimanche 21 novembre 1999

A huit heures quinze, à Bichta, Dieu m'a dit :

-A notre époque, les prêtres ont besoin d'être aidés, tu les aideras.

 

24 novembre 1999

A sept heures du matin, la Sainte Vierge m'a dit :

-Quand tu as parlé à tel ou tel de ton livre, ce n'éait ni le moment ni le chemin choisi par Dieu.


Samedi 27 novembre 1999

A six heures quinze, Dieu m'a dit (déjà dit auparavant) :

-Sur l'en-tête du livre, il faut mettre : Dieu existe, je L'ai vu, Il m'a parlé.

A neuf heures quinze, je me trouvai en cuisine à Bichta. J'ai demandé à Dieu pourquoi il y avait autant de religions. Il m'a aussitôt répondu :

-Il n'y a qu'une religion de Dieu. Toutes les autres sont des religions des hommes.

J'ai été surpris que Dieu me donne aussi vite la réponse.

 

Dimanche 28 novembre 1999

Neuf heures du matin, à la ferme. Comme tous les jours, j'allai embrasser le crucifix. Je m'adressai à Dieu :

-Vous croyez que l'on va me croire ?

Immédiatement Il m'a répondu :

-Qui a cru le Christ jusqu'à sa résurrrrection ?

 

Début décembre 1999

Ma femme a lu un article dans le journal Sud Ouest au sujet de la "pilule du lendemain" dans les écoles. Après qu'elle m'en ait parlé, le Sacré Coeur (Dieu) m'a dit, alors que je l'embrassais :

-Pour les mères qui garderont leur enfant, la vie sera une fleur. Pour celles qui le rejetteront, la vie sera un malheur.

 

Samedi 4 décembre 1999

A quinze heures, à Bichta, d'une voix très très douce, Dieu m'a dit :

-Quand tu auras achevé les travaux de l'hôtel, tu y placeras face à l'église un Sacré Coeur couleur or léger. L'hôtel Briketenia, tu pourras l'appeler l'Hôtel du Sacré Coeur.

Quelle douceur dans cette voix !

A Bichta, après la messe du soir, ma femme lisait un autre article sur le journal Sud Ouest, à propos de l'avortement. A dix-neuf heures cinquante, au moment d'embrasser le Sacré Coeur, Dieu m'a répété :

-Haren gorputza aspiratuko ditek, haren bizia gorputzarekin batean, bainan ez haren arima. (Ils aspireront son corps en même temps que sa vie, mais pas son âme). 

 

8 décembre 1999

Dieu m'a dit :

-Tu donneras ce livre à tous ceux à qui tu as demandé de t'aider à le faire.

 

10 décembre 1999

Dieu m'a dit une nouvelle fois :

-Tu offriras ce livre à tous ceux à qui tu as demandé de t'aider à le faire.

 

Mardi 14 décembre 1999

A quatre heures quinze du matin, je pensais au livre... Dieu m'a dit alors :

-Quand tu parleras, tu insisteras beaucoup de ma part. Tu diras que ce livre, tout le monde doit l'acheter. Par ce livre, vous savez où vous allez tout droit après votre mort.

Je remerciai Dieu, car je suis constamment en train de lui demander comment je devrai parler.

Dans le courant du mois de décembre, Dieu m'a répété à plusieurs reprises :

-C'est toi qui commenteras ces révélations.

 

Jeudi 16 décembre 1999

A l'annexe, à vingt heures, je demandai à Dieu :

-Vous croyez que les personnes divorcées et les personnes qui font avorter les jeunes filles des écoles vont m'écouter ?

Deu m'a aussitôt répondu :

-Tu n'es pas là pour condamner. Tu es là pour parler de Moi, de Dieu.

 

Vendredi 17 décembre 1999

A quatre heures trente du matin, la Sainte Vierge m'a dit :

-Il faudrait des associations de célibataires et de mères de famille sages pour soutenir ces jeunes filles et leur dire qu'il ne faut jamais faire cela, qu'elles le regretteront toute leur vie si elles le faisaient.

 

Lundi 20 décembre 1999

A quatre heures trente, Dieu m'a répété une fois encore :

-A la première page du livre, il faudra écrire :

"Je dédie ce livre à Dieu, à La Vierge et au monde entier".

Pratiquement chaque jour, au moment d'embrasser le Sacré Coeur, Dieu me dit :

-Embrasse-moi trois, quatre, cinq fois !

-Je suis pressé...

-Tu as le temps...

 

Mercrdi 22 décembre 1999

A vingt-trois heures, le Sacré Coeur que je tenais à la main, m'a dit :

-Toutes les réponses que tu ne donnes pas, Moi, Je les leur donnerai.

 

Jeudi 23 décembre 1999

A seize heures trente, Dieu m'a dit :

-Ce livre représente:

                            -L'existence de Dieu,

                            -L'existence de La Vierge,

                            -L'existence des âmes du Purgatoire,

                            -L'existence de Saint Michel,

                            -La lumière du Paradis,

                            -La simplicité du Paradis,

                            -Après la mort, votre face-à-face immédiat avec Dieu,

                            -Le Jugement Dernier :

                                                           Partez loin d'ici,

                                                                                         les maudits de Mon Père.

                                                                                         Venez ici,

                                                                                         les bénis de Mon Père.

 

 

 

                     COMMANDEMENTS de DIEU

 

  1- Tu adoreras Dieu seul et tu l'aimeras plus que tout.

  2- Tu ne prononceras le nom de Dieu qu'avec respect.

  3- Tu sanctifieras le jour du Seigneur.

  4- Tu honoreras ton père et ta mère.

  5- Tu ne tueras pas.

  6- Tu ne feras pas d'impureté.

  7- Tu ne voleras pas.

  8- Tu ne mentiras pas.

  9- Tu n'auras pas de désir impur volontaire. 

 10- Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.

 

 

 

                       JAINKOAREN MANAMENDUAK

 

  1- Jainkoa bakarrik duzu adoratuko eta oro baino gehiago                 maitatuko.

  2- Jainkoaren izena errespeturekin duzu erabiliko.

  3- Jainkoaren eguna duzu begiratuko, igandea sainduki erabiliz.

  4- Zure ait'amak dituzu ohoratuko.

  5- Nehori ez duzu bizia kenduko. 

  6- Lohikerian ez zira eroriko.

  7- Ez duzu ebatsiko.

  8- Gezurrez ez zira mintzatuko.

  9- Gogoeta lizunik ez duzu atxikiko.

 10- Bertzeen ontasunik ez duzu zuzen-kontra nahiko.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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